Etats-Unis - Kitsap-Bangor : la plus grande base sous-marine nucléaire stratégique au monde

Sur l’océan Pacifique dans la région du Grand Seattle, la base navale de Bangor dans la vaste presqu’île de Kitsap est l’un des deux ports d’attache des sous-marins nucléaires stratégiques des Etats-Unis. Avec Kingsbay-Jacksonville sur l’océan Atlantique, cette région est l’un des territoires les plus militarisés du pays. Avec 8 SNLE Classe Ohio armés des missiles balistiques Trident II D-5 à têtes nucléaires multiples, c’est la plus grande base sous-marine nucléaire stratégique au monde. Elle joue donc un rôle majeur dans l’affirmation et la projection de la puissance étasunienne dans le Pacifique et dans les équilibres géopolitiques et géostratégiques mondiaux face à la Russie mais, surtout aujourd’hui, face à la Chine.

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Légende de l’image

Située sur la péninsule de Kitsap dans l'état de Washington, cette  image génerale présente la base de la marine américaine de Kings Bay. Elle a été prise par le satellite Sentinel 2B le 4 août  2019. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.

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Repères géographiques

Présentation de l’image globale

Kitsap-Bangor : la plus grande base sous-marine nucléaire au monde

L’image couvre la grande région du Puget Sound, cette vaste mer intérieure qui s’étend dans la région littorale de l’Etat de Washington dans le Nord-Ouest des Etats-Unis. Nous sommes ici sur l’océan Pacifique, tout proche de la frontière canadienne avec la métropole de Vancouver située quelques centaines de kilomètres plus au nord. La grande métropole de Seattle s’étend sous nos yeux juste dans l’angle droit de l’image.

Seattle est une métropole dynamique portée par l’aviateur Boeing et l’informaticien Microsoft, qui y sont nés. Elle est aussi largement tournée vers l’Asie Pacifique au plan économique et migratoire. Mais c’est aussi comme nous allons le voir une des régions névralgiques pour l’affirmation de la puissance mondiale des Etats-Unis. Située à l’angle Nord-Ouest du Mainland étasunien, ce grand bloc continental en forme de quadrilatère, elle joue un rôle majeur dans la défense – terrestre ou maritime - du pays et sert d’ailleurs de base arrière au système militaire avancé de l’Alaska.

Seattle et le Puget Sound : un milieu et un ensemble régional d’exception

A l’ouest de l’image se déploie la vaste Olympic Peninsula qui est au contact de l’océan Pacifique et dominée par les Olympic Mountains, une région montagneuse quasi-déserte et largement occupée par un grand parc national. De forme quadrangulaire, elle est assez élevée : sa zone sommitale est classée en climat subarctique et subpolaire océanique. Couvrant 9300 km, elle est massive en s’étendant sur 120 km Est/Ouest et 140 km Nord/Sud. Longtemps très marginale, elle n’a été cartographiée qu’en 1898/1900. Vers le nord (hors image), la vaste île de Vancouver au Canada la prolonge.

Cette chaîne littorale présente deux grands avantages. Premièrement, elle protège l’arrière-pays des grands vents et tempêtes du Pacifique Nord. Deuxièmement, elle est largement ouverte sur l’océan Pacifique grâce à la magnifique fenêtre maritime que constitue le détroit – ou strait – de Juan de Fuca (hors image). Large de 15 km et long de 80 à 100 km, cette véritable avenue maritime constitue un trait d’union exceptionnel entre l’hinterland et l’océan ; il sert aussi à fixer la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. Les sous-marins stratégiques prennent donc le Hood Canal, passent par Admiralty Inlet pour rejoindre le Juan de Fuca Strait puis le Pacifique Nord. Un trajet un peu long mais de qualité et bien sécurisé.   

Entre cette chaîne littorale à l’ouest et la Cascade Range qui est la grande chaîne intérieure des Cascades à l’est (hors image), cette région dispose d’un autre atout exceptionnel : Le Puget Sound. C’est un très vaste bassin topographique, d’origine tectonique, d’orientation nord/ sud et qui s’étend sur plus de 800 km. Surcreusée par d’immenses glaciers, cette région a été ensuite envahie par les eaux marines ; elle constitue depuis une véritable mer intérieure hachée de milliers de presqu’îles ou d’îles de toutes tailles comme le montre très bien l’image. Au nord, côté canadien se déploie le Strait of Georgia, au sud côté étasunien le Puget Sound.

Le Puget Sound est un vaste bassin maritime intérieur d’une qualité exceptionnelle. Il couvre en effet 2.570 km², représente un volume d’eau de 162 km3 et déploie un liseré littoral de 2141 km. Sa profondeur moyenne est de 63 m, et varie de 54 m dans le Hood Canal, utilisé par les sous-marins nucléaires pour rejoindre la haute mer, à 35 m dans l’Admiralty Inlet et 98 m. dans le bassin central. Cette configuration associée au jeu des marées se traduit par d’importantes intrusions d’eaux marines salées, de puissants courants marins et des phénomènes régionaux de superpositions de couches d’eau plus ou moins chaudes et salées, de brassages, de reflux et d’upwelling qui participent d’une très riche vie halieutique.  

A l’est, l’étroite plaine littorale accueille la très vaste conurbation transfrontalière de Tacoma/ Seattle/ Everett/ Vancouver qui s’étend sur 250 km nord/sud (cf. image complémentaire). Bien visible sur l’image, l’aire métropolitaine de Seattle s’étend sur 25 200 km² et incorpore la vaste conurbation littorale formée du sud au nord par les villes de Tacoma, Bellevue, Kent, Everett et Renton. Cet ensemble de 4 millions d’habitants vient au 14ème rang national pour sa population. En ajoutant la péninsule de Kitsap pour constituer la région du Pudget Sound, cet ensemble régional atteint les 4,2 millions d’habitants, soit plus de la moitié de la population de l’Etat fédéré de Washington.    

La vaste péninsule de Kitsap

Au centre de l’image se déploie la vaste péninsule de Kitsap, nous sommes ici au 47°32 Nord et 122°44 Ouest. La péninsule est de plus en plus étroite en allant du sud vers le nord. Elle est entourée de nombreuses iles et découpée par de nombreux fjords. C’est donc un ensemble régional bien individualisé et relativement isolé avec seulement deux ponts sur le détroit de Tacoma au sud, un pont flottant sur le Hood Canal au nord-est et une série de quatre bacs à l’ouest vers Seattle. Son nom - Kitsap - d’origine amérindien vient rappeler la présence initiale des Salish de la Côte, aujourd’hui cantonnés dans deux réserves à Port Madison et Little Boston.

Au centre de l’image est bien identifiable un quasi-lac intérieur de forme presque ovale à cette échelle. C’est le Dives Inlet. Au sud de celui-ci se trouve la ville de Bremerton qui est la capitale régionale de la presqu’île. Au nord du Dives Inlet se trouve la petite ville de Silverdale. Et juste au nord-ouest le long du Hood Canal, la base sous-marine de Bangor est bien visible de l’espace du fait de l’étendue et de l’importance de ses installations. Elle doit être un des sites des Etats-Unis les plus photographiés par les satellites militaires des autres puissances mondiales. 

A l’ouest de l’image, le Hood Canal sépare l’Olympic Peninsula de la presqu’île de Kitsap. C’est un puissant et profond fjord, c’est-à-dire une ancienne vallée glaciaire envahie par la mer. Reconnu par le capitaine George Vancouver en 1792, le canal porte le nom de Lord Hood, de l’Amirauté britannique. A l’est, le Puget Sound, comme nous l’avons vu, est un très vaste ensemble correspondant là encore à d’anciens fjords et qui est composé d’une succession de bassins reliés les uns aux autres par une série de seuils plus ou moins profonds. 

Le complexe militaire du Puget Sound et de la Péninsule de Kitsap

Du fait de sa position géostratégique dans le Nord-Ouest du Mainland et sur le Pacifique Nord, la région de Seattle est une des dix régions les plus militarisées du pays. Débutant au début du XXème siècle, ce processus s’accélère avec la IIème Guerre mondiale, la Guerre froide puis aujourd’hui la période contemporaine. 

Au plan maritime, la région Puget Sound est la 3ème concentration de l’US Navy et Seattle est le centre du commandement naval de la Région Nord-Ouest, qui couvre en particulier les Etats fédérés littoraux de Washington, de l’Oregon et, surtout, de l’Alaska. C’est ainsi constitué un vaste complexe militaire disposant de nombreuses installations complémentaires organisées autour de quelques grands pôles fonctionnels

Au sud de l’agglomération, Tacoma accueille à Fort Lewis, Camp Murray et McChord Air Force Base d’importantes installations de l’US Air Force et de l’US Army. Au nord de l’agglomération à environ 40 km de Seattle, Everett/ Marysville accueille d’importantes installations de l’US Navy. En particulier l’Everett Naval Station. Celle-ci se trouve en bord de mer à côté de la marina de la ville d’Everett, le berceau historique de la firme aéronautique Boeing qui débuta d’ailleurs en construisant des hydravions. Bâtie entre 1987 et 1994 afin de renforcer la présence de la Navy de surface dans la région, elle est dotée de très longs quais de 500 m. afin de pouvoir accueillir des porte-avions et leur puissant groupe aéronaval. Elle sert de port d’attache à cinq destroyers et à plusieurs navires des gardes-côtes et commande à plus de 6000 personnels.

Plus au nord, l’entrée du Puget Sound est verrouillée par deux grands ensembles. A l’ouest, au sud de Port Townsend, l’Indian Island est couverte par un immense dépôt de munitions navales. A l’est surtout, la très longue île de Whidbey Island - qui fait face au Strait of Juan de Fuca – est occupée par de nombreuses installations de l’aéronavale. Le nord de Whidbey Island autour de la ville d’Oak Harbor est dominé par la Naval Air Station et la Naval Air Station Seaplane Base. Ouvertes en 1942 pour assurer la défense aérienne de la région, elles emploient 7600 salariés. 
 
Mais le cœur du dispositif régional se trouve sur la péninsule de Kitsap, en particulier avec les chantiers militaires navals de Bremerton et, surtout, la base navale de Kitsap-Bangor qui est avec 36000 personnes un des premiers employeurs régionaux. Elle est née en 2004 de la fusion de la base navale de Bremerton et de la base sous-marine stratégique de Bangor.

Zooms d’étude

Le pôle de Bremerton : chantiers et bases navales


Bremerton : une création impériale pour asseoir la conquête du Pacifique

L’image couvre le centre de la péninsule de Kitsap, et sa capitale la ville de Bremerton. A l’ouest, la région est bordée par le Puget Sound ; à l’est Seattle se trouve sur l’autre rive et est joignable par une heure de traversée en ferry.  Comme on le peut le constater, la côte est très découpée. On identifie bien au nord Bainbridge Island et au sud Vashon Island séparées de la péninsule par deux bras de mer : Port Orchard au nord, Colvoss passage au sud. Dans l’intérieur pénètrent deux bras profonds : Dives Inlet et Sinclair Inlet.  

C’est sur la rive nord de ce dernier que la ville de Bremerton, aujourd’hui peuplée de 42.000 habitants, a été fondée en 1891. Deux facteurs majeurs ont joué dans cette région très périphérique de ce pays neuf au tournant du XIXème siècle : l’arrivée du chemin de fer, ici le Pacific NorthWest, et la création d’une station navale de l’US Navy, complétée très vite par un chantier naval. Bremerton est donc dès l’origine une « ville d’Etat » qui doit tout aux grandes décisions stratégiques fédérales et aux transferts financiers attenants.

C’est ici dans le Nord-Ouest la fin de la « frontier » : territoire fédéral depuis 1853, Washington vient juste de changer de statut en étant élevé en 1889 au rang de nouvel Etat fédéré. C’est aussi la période de la grande opération impérialiste d’expansion maritime transformant l’océan Pacifique en « lac étasunien ». Les Etats-Unis y multiplient alors les acquisitions : Hawaï (1898), la future perle de l’Empire océanique, Samoa (1889), Palmyra (1898), Wake (1898), Guam (1898), îles aléoutiennes (1889).

Il faut pour cela des armes et des navires. Bremerton va contribuer à répondre à ces besoins. Puis la Ier et, surtout, la IIème Guerre mondiale dopent à nouveau les commandes et accélèrent la croissance démographique et urbaine de la ville et de la péninsule. C’est aujourd’hui une ville dynamique et attractive portée par les crédits militaires.

Deux ensembles juxtaposés : la Naval Station Bremerton et le Puget Sound Naval Shipyard

Tournés vers le sud, on distingue très bien sur l’image les longs quais, les darses et de vastes installations portuaires. Le site dispose en particulier d’une des plus grandes cales sèches de la Côté Pacifique, qui peut accueillir un porte-avions. Ce vaste site accueille deux ensembles différents mais complémentaires. A l’ouest se trouve la base navale de Bremerton, ou Naval Station Bremerton, à l’est les chantiers navales militaire, ou Puget Sound Naval Shipyard.

Ce sont les plus grandes installations navales de la Région Nord Ouest Pacifique de la Navy et un des plus importants pôles industriels de l’Etat de Washington avec environ 14.000 emplois. Ces dernières décennies, les fonctions de construction et de maintenance ont été renforcées par les opérations de démantèlement de sous-marins, en particulier propulsion nucléaire, et navires de surface.

Ces deux sites militaires sont complétés à l’ouest par un important hôpital de la Navy situé dans un vaste complexe au bord du Dives Inlet, et à l’est par le plus grand dépôt de carburant du Mainland étasunien sur le Puget Sound.


Repères géographiques

Images réalisées par le satellite Sentinel-2B le 8 juillet 2018.

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La base sous-marine stratégique de Kitsap-Bangor : la 1ère base mondiale

Un ancien site de dépôt de munition transformé en base sous-marine

A 20 km au nord de Bremerton se trouve sur le Hood Canal la base sous-marine nucléaire de Bangor. Historiquement, ce site militaire de 3100 ha est ouvert en 1942 en pleine Seconde Guerre mondiale comme dépôt de munition afin d’alimenter le théâtre asiatique. Il garde bien sur une activité importante durant la Guerre de Corée puis la Guerre du Viêt-Nam jusqu’en 1973.

Mais en 1973, le site de Bangor est sélectionné pour accueillir les nouveaux sous-marins lanceurs d’engins - SNLE de classe Trident. Après quatre ans de travaux, la base navale entre en activité en février 1977. Aujourd’hui elle accueille les trois classes de sous-marins à propulsion nucléaire dont disposent les Etats-Unis : les sous-marins nucléaires d’attaque - SNA, les SNLE et les anciens SNLE reconvertis en lanceurs de missiles classiques – ou SSGN.

La première base sous-marine nucléaire mondiale

La montée de la Chine populaire - en particulier son programme de sous-marins nucléaires stratégiques en plein développement - induit une profonde recomposition des équilibres géopolitiques et géostratégiques mondiaux. Alors que les Etats-Unis sont la seule puissance mondiale à posséder deux grandes façades maritimes sur les deux plus grands océans du monde, l’océan Atlantique et l’océan Pacifique, les stratèges du Pentagone décide de modifier dans les années 2000 l’affectation géographique de leurs moyens.  

Entre 2003 et 2005, la base navale de Kings Bay à la limite entre la Floride et la Géorgie sur l’océan Atlantique perd deux unités pour tomber à 6 SNLE au profit de la base de Kitsap-Bangor qui est aujourd’hui le port d’arrache de 8 SNLE de Classe Ohio armés des missiles balistiques Trident II D-5 à têtes nucléaires multiples. Par son potentiel, elle est donc devenue aujourd’hui la première base sous-marine nucléaire au monde. Comme pour la base sous-marine de Kings Bay, on y retrouve à peu près les mêmes fonctions et les mêmes types d’organisation de l’espace.

Il convient cependant de signaler à quelques kilomètres à l’est de la base la présence du NUWC – le Naval Undersea Warfare Center – de Keyport. C’est un centre de dépôt, de réparation et de maintenance des armes sous-marines (torpilles, mines, véhicules sous-marins, contre-mesures électroniques…). C’est tout autant, voire surtout, un important centre de recherche, de développement, de test et d’évaluation des technologies avancées pour l’US Navy. Il emploie 1.500 salariés. On y prépare sans doute pour partie la guerre sous-marine de demain.  

Enfin, les SNLE seraient largement inutiles pour la dissuasion nucléaire si les comandants de ces unités étaient dans l’incapacité de recevoir l’ordre présidentiel de mise à feu de leurs missiles balistiques. Pour joindre les SNLE en patrouille dans les profondeurs des océans, le Pentagone s’est doté à l’intérieur des terres dans l’Etat de Washington à environ une heure d’Everett d’une station radio très basses fréquences qui est l’une des plus puissantes au monde. On retrouve ce dispositif sur la Côte Est des Etats-Unis dans le Maine pour les SNLE patrouillant dans l’océan Atlantique et ses marges.   


Repères géographiques

Image complémentaire

Cette image couvre l’essentiel de la grande région du Puget Sound, dont le grand bassin est bien visible au centre. A l’est s’identifie clairement la puissance chaîne littorale des Cascades, bien arrosée comme son nom l’indique. Très visible en arrière-plan, elle contribue à donner à la région de Seattle une atmosphère bien spécifique. Au Sud-Est pointe en particulier le Mont Rainier, qui culmine 4300 m. Ce volcan, et le fameux Mont Saint-Helens qui se trouve plus au sud, rappelle la sismicité de la région qui appartient bien à ce titre à la « Ceinture de feu du Pacifique ». A l’ouest, la péninsule de Kitsap apparaît très découpée et organisée en particulier par l’axe urbain Tacoma-Bremerton-Bangor. Mais l’image témoigne surtout de l’étendue de l’aire métropolitaine de Seattle qui d’Olympia et Tacoma au sud remonte jusqu’à Everett au nord (hors image). 


Repères géographiques

D’autres ressources

Sur le site Géoimage : les grands bases sous-marines nucléaires stratégiques du monde


Royaume-Uni - Faslane : la base navale sous-marine écossaise au rôle géostratégique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/royaume-uni-faslane-la-base-navale-sous-marine-ecossaise-au-role-geostrategique-0

Bretagne - Brest : une agglomération aux fonctions militaires stratégiques à la reconquête de son identité urbaine et maritime
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/bretagne-brest-une-agglomeration-aux-fonctions-militaires-strategiques-la-reconquete-de-0


Russie - Mourmansk, capitale arctique et port militaire stratégique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/russie-mourmansk-capitale-arctique-et-port-militaire-strategique

Russie - Petropavlovsk : la base navale du Kamtchatka au rôle géostratégique dans l’océan Nord-Pacifique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/russie-petropavlovsk-la-base-navale-du-kamtchatka-au-role-geostrategique-dans-locean-nord

Chine - Hainan : les bases navales de Yulin et Yalong, projection de puissance et conflits frontaliers en Mer de Chine méridionale
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/chine-hainan-les-bases-navales-de-yulin-et-yalong-projection-de-puissance-et-conflits

Sur le site Géoimage : les grandes bases navales du Mainland étasunien

Etats-Unis - Californie. San Diego : une des plus grandes bases militaires navales sur l’Océan pacifique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/californie-san-diego-une-des-plus-grandes-bases-militaires-navales-sur-locean-pacifique

Etats-Unis - Kings Bay : la grande base sous-marine nucléaire stratégique de l’Atlantique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/etats-unis-kings-bay-la-grande-base-sous-marine-nucleaire-strategique-de-latlantique

Etats-Unis - Norfolk/Portsmouth : le plus grand complexe militaire naval au monde sur l’océan Atlantique
Etats-Unis - Norfolk/Portsmouth : le plus grand complexe militaire naval au monde sur l’océan Atlantique


Bibliographie

Laurent Carroué : Atlas de la mondialisation. Une seule terre, des mondes, collection Atlas, Autrement, Paris, 2020. 

Laurent Carroué : Géographie de la mondialisation. Crises et basculements du monde, collection U., Armand Colin, Paris, 2019.

Contributeur

Laurent Carroué, Inspecteur générale de l’Education nationale


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