Etats-Unis - Kings Bay : la grande base sous-marine nucléaire stratégique de l’Atlantique

Sur l’océan Atlantique, dans le Sud-Est à la limite de la Géorgie et de la Floride, la base navale de Kings Bay est l’un des deux ports d’attache des sous-marins nucléaires stratégiques des Etats-Unis. Dans ce Vieux Sud littoral, Kings Bay et l’aire métropolitaine de Jacksonville sont les territoires les plus militarisés du pays. Cette réalité vient rappeler qu’aux Etats-Unis Sun Belt rime le plus souvent aussi avec Gun and Military Belt. Kings Bay est le port d’attache de six SNLE Classe Ohio armés des missiles balistiques Trident II D-5 à têtes nucléaires multiples. Cette base joue donc un rôle majeur dans l’affirmation et la projection océanique de la puissance étasunienne et dans les équilibres géopolitiques et géostratégiques mondiaux entre grandes puissances rivales. Loin d’être complètement éthérés, ces grands enjeux s’ancrent dans des territoires et des espaces bien réels d’un intérêt vital.

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Légende de l’image

Située près de la ville de Jacsonville, en Floride, cette  image génerale présente la base de la marine américaine de Kings Bay. Elle a été prise par le satellite Sentinel 2B le 10 novembre 2019. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.


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Repères géographiques

Présentation de l'image générale

Kingsbay : la base sous-marine nucléaire de l’Atlantique
dans le Sud-Est des Etats-Unis 

Le Vieux Sud littoral : une région très spécifique 

L’image satellite couvre une région littorale organisée par trois ensembles naturels bien identifiables : à l’ouest un ensemble de collines d’altitude moyenne sans grands reliefs et largement boisées. A l’est, au contact de l’océan Atlantique, deux iles très longues mais étroites séparées l’une de l’autre par l’estuaire de la St Marys : Cumberland Island au nord, Amelia Island au sud. Enfin, entre ces deux milieux un vaste système amphibie de criques, de marais et de vasières qui apparaît d’autant mieux que l’image est prise à marée basse et dégage donc un très large estran, terme qui définit l’espace alternativement couvert et découvert par le jeu des marées. Nous sommes ici par 30°48 Nord et 81°31 Ouest dans le Sud-Est des Etats-Unis, la rivière St Marys marquant la limite entre les Etats fédérés de la Géorgie, au nord, et de la Floride, au sud.

En géographie régionale, l’image appartient au vaste piémont qui, de New York à Jacksonville - soit sur 1.300 km de long et 150 à 300 km de large - descend de la chaine des Appalaches jusqu’à l’océan Atlantique. Celui-ci est organisé en deux espaces bien différenciés. Vers l’ouest, au contact des hautes terres, s’étend une plaine irrégulière (hors image) accueillant de grandes métropoles comme Washington, Richmond, Raleigh, Charlotte, Atlanta. Vers l’est, domine une plaine littorale aux très faibles altitudes et souvent marécageuse.

Ce piémont est organisé par une succession de vallées perpendiculaires au littoral (Potomac, James, Roanoke, Savannah, Satilla River, St Jones River…), comme sur l’image à l’échelle locale celle de la petite St Marys. Au contact avec la mer, de rares sites accueillent des villes portuaires importantes comme Norfolk, Charleston, Savannah ou Jacksonville. C’est historiquement le Vieux Sud cotonnier esclavagiste aujourd’hui largement rénové, comme en témoigne le dynamisme d’Atlanta, la grande métropole du Sud-Est, située au nord-ouest (hors image), ou les reboisements massifs opérés sur des terres épuisées par la culture du coton. 

Un littoral bas, amphibie et mouvant aux réelles contraintes 

A l’échelle locale, l’image témoigne de l’organisation du contact littoral. Cette vaste  plaine côtière d’accumulation se caractérise par ses longs cordons dunaires. Ils sont dus à la mobilisation puis aux dépôts des matériaux sédimentaires par les courants marins, comme en témoigne bien la charge (couleur verte claire) sur l’image. Ce processus de régularisation aboutit à la création d’un long cordon littoral constitué de grandes et longues îles (cf. Kekyll, Saint Simons, Sapello, Saint Catherines Islands plus au nord). Ainsi, sur l’image, la Cumberland Island est, avec 147 km2 et une trentaine de km de long, la plus grande et la plus longue des îles bordant le littoral du Sud-Est des Etats-Unis.  Depuis octobre 1972, elle est définie comme une aire protégée accessible uniquement par bateau, Cumberland Island National Seashore.

Ces cordons dunaires littoraux isolent donc à l’intérieur une zone amphibie de lagunes, de marais et d’estrans de 5 à 10 km de large, bien identifiable sur l’image. Souvent, les rivières peinent à franchir le cordon littoral, à travers des passes (sound ou entrance) plus ou moins larges et puissantes. 

Celle de St Marys ou St Marys Entrance, du nom du petit bourg historique en retrait de la passe, est équipée de deux jetées bien visibles sur l’image qui se prolongent en mer. Elles servent stabiliser la passe face à l’érosion et à la protéger des courants marins. Mais surtout, elles servent de chasse d’eau en guidant étroitement l’énorme masse d’eau accumulée à l’arrière du cordon dunaire à chaque marée haute. Ce jet puissant chasse le plus loin possible vers le large les bancs de sable et d’alluvion. Il permet de maintenir une profondeur suffisante dans le St Marys Entrance Channel pour l’entrée et la sortie des sous-marins nucléaires.     

Car cette dynamique d’accumulation se retrouve bien sur aussi au large. L’image témoigne par la différence des couleurs de l’importance des matériaux en suspension. Au large de Cumberland Island, Stafford Shaol est ainsi un haut fond qui se situe à seulement - 3/-  6 m de profondeur. Il faut parcourir 4 km vers le large pour atteindre la profondeur de – 12 m. La différence à la hauteur de l’île d’Amélia au sud n’est pas très différente. 

Mais la couleur plus sombre des eaux à l’est de l’image ne doit pas faire illusion. Sur environ 50 km de large se déploie une bande maritime littorale de moins de 50 m. de profondeur, avant que la profondeur descende brutalement sur un premier talus sous-marin. Entre la haute mer et la base navale, les contraintes de navigation pour les sous-marins sont donc non négligeables ; elles n’ont ici rien à voir avec les bases sous-marines des grands fjords ou des grandes rades septentrionales (Bangor, Faslane, Mourmansk, Petropavlovsk, Brest). 

Kings Bay et l’aire métropolitaine de Jacksonville : une des régions les militarisées des Etats-Unis, un des maillons de la Military and Gun Belt 

Enfin au centre de l’image se trouve la base sous-marine nucléaire de Kings Bay, bien repérable par ses infrastructures (cf. zoom 1). C’est avec Bangor dans la région de Seattle, au Nord-Ouest des Etats-Unis, l’une des deux bases navales accueillant les sous-marins à propulsion nucléaire équipés de missiles balistiques à têtes nucléaires multiples. Avec 6 SNLE, contre 8 à Bangor, Kings Bay est - pour l’instant du moins, du fait de la montée à terme du potentiel chinois dans l’ile d’Hainan - la seconde base navale au monde par la puissance des armements nucléaires qui y sont stockés et mis en œuvre. A titre de comparaison, la base française de l’Ile longue dans la rade de Brest accueille quatre SNLE. 

 Les installations de Kings Bay et la ville de St Marys appartiennent à l’aire métropolitaine de Jacksonville (cf. image complémentaire), située dans l’Etat fédéré de Floride environ 60 km plus au sud. Elle est à cheval sur le Nord-Est de la Floride et le Sud-Est de la Géorgie. Couvrant 9.500 km2 et peuplée de 1,6 million d’habitants, c’est par sa population la 34em métropole du pays et la 4em de la Floride, derrière Miami, Tampa et Orlando. Ces derrières décennies, cette métropole a connu une dynamique économique et démographique non négligeable très largement portée par le boom des activités militaires. 

Car Jacksonville est l’économie métropolitaine la plus militarisée du pays, c’est-à-dire celle dont l’économie est la plus dépendante des emplois et des transferts financiers du Pentagone. Les activités militaires y dépassent très largement les 10 % du PNB  (Jacksonville : 60 %) devant Fayetteville (38 %), Colombus (20 %), Norfolk (14 %) ou Honolulu à Hawaï (12 %). Dans l’aire métropolitaine de Jacksonville se trouve en effet des complexes militaires d’une taille exceptionnelle. Au nord donc, se trouve la base sous-marine nucléaire de Kings Bay qui représente à elle seule 18 à 19.000 emplois (zoom 1). Dans la grande agglomération même de Jacksonville se trouvent la base McDill de l’US Air Force et diverses unités des Marines et des gardes-côtes. Mais surtout la base aéronavale de Jacksonville, qui est la 3em plus grande base miliaire des Etats-Unis après Norfolk et Pearl Harbor  avec quelques 54.000 emplois. Et ensuite la base navale de Mayport, qui emploie 34 500 personnes. 

Il convient en effet de rappeler que dans le Top 10 des Etats fédérés qui reçoivent le plus du Ministère de la Défense, la Virginie arrive en 2em position, derrière la Californie, et la Floride en 5em position, derrière le Texas et le Maryland. On retrouve là le vieux processus structurel à l’œuvre depuis les années 1950/1960 qui dope les économies métropolitaines de la périphérie méridionale et du littoral Pacifique aux dépenses militaires. Si de nombreux auteurs ont souvent parlé dans la littérature de l’essor de cette Sun Belt, ils ont souvent oublié qu’il correspondait aussi à celui d’une Gun Belt  ou d’une Military Belt, y compris en Californie ou dans la Silicon Valley. 

Zooms d’étude

 Kings Bay : une des plus importantes bases sous-marines nucléaires au monde

La base de SNLE sur l’Atlantique et ses marges : un sismographe des grands enjeux géopolitiques et géostratégiques 

Nous sommes ici sur des terrains occupés autrefois par de vieilles plantations sudistes de coton et de canne à sucre. Au milieu des années 1950 – nous sommes alors en pleine Guerre froide - l’US Army, l’armée de terre, y entame la construction d’un terminal logistique maritime afin d’exporter vers les théâtres extérieurs les munitions nécessaires aux combats. Sont alors creusés un canal et deux bassins reliés à l’hinterland par d’importantes voies ferrées. Restant au final sous cocon, ce terminal est utilisé par une compagnie navale civile. Cette vocation de tremplin extérieur est mobilisée durant la Crise de Cuba en octobre 1962 lorsque plus de 1.000 miliaires viennent s’y prépositionnés pour une opération éventuelle contre l’île.   

Mais c’est les changements géopolitiques des équilibres européens et méditerranéens dans les années 1970 qui bouleversent la donne et expliquent l’installation de la base de SNLE sur ce site atlantique. En effet, après la Seconde Guerre mondiale les Etats-Unis, dans le cadre de la Guerre froide, cherchent à réintégrer l’Espagne franquiste - dont le dictateur est arrivé au pouvoir grâce à l’intervention militaire durant la Guerre civile des troupes nazies - dans le concert atlantiste du fait de sa position géostratégique. C’est ainsi que Washington obtient de Madrid l’ouverture dans la péninsule de nombreuses bases militaires en 1955, dont celle de Rota dans la Baie de Cadix en Andalousie dans le sud de l’Espagne. Rota n’est pas n’importe qu’elle base à l’étranger : elle accueille les sous-marins stratégiques équipés de missiles nucléaires balistiques du Submarine Squadron 16. Mais en novembre 1975, la mort de Franco ouvre en Espagne une période de grande incertitude liée au processus de démocratisation du pays. A Washington, on s’inquiète. Des négociations aboutissent en janvier 1976 à un accord bi-partie actant le retrait en juillet 1979 des SNLE et missiles nucléaires. Si la base navale de Rota - du fait de son importance géostratégique à l’entrée atlantique du  détroit de Gibraltar – demeure un important point d’appui naval pour l’US Navy, elle est cependant donc dénucléarisée.    

La perte de la base navale espagnole de Rota contraint les autorités étasuniennes à chercher un site atlantique alternatif à partir du milieu des années 1970. Plusieurs sites seront présélectionnés. Le choix du site de Kings Bay dans l’Etat fédéré de Géorgie peut aussi sans doute s’expliquer par l’arrivée de Jimmy Carter - officier de marine, puis agriculteur et sénateur de Géorgie - à la Présidence des Etats-Unis entre 1977 et 1981. Il est en effet assez banal que les Présidents en exercice, lorsqu’ils le peuvent, favorisent au mieux leurs territoires électifs partisans, en particulier dans le domaine militaire.  

La mutations des équilibres géostratégiques océans Atlantique/ Pacifique

La base navale actuelle de Kings Bay est donc construite à partir de 1976 pour entrer en service juillet 1978. Elle couvre 6.400 ha., dont 1.600 ha. de zones humides. Elle accueille des sous-marins à propulsion nucléaire de la classe Ohio armés de Missiles Trident. En 1997, la base sous-marine est au maximum de ses capacités en servant de port d’attache à dix SNLE. L’Atlantique et ses marges, l’Europe et la Russie demeurent alors au premier rang des priorités géostratégiques. 

Mais la fin de la Guerre froide et les accords de désarmement avec l’URSS/Russie se traduisent par une réduction de 18 à 14 de la flotte de SNLE des Etats-Unis en 2005. Les quatre plus anciens Ohio sont déclassés et dénucléarisés pour être transformés en sous-marins nucléaires lanceurs de missiles conventionnels de croisière (SSGN) pouvant embarqué 154 missiles Tomahawk. Deux sont aujourd’hui basés à Kings Bay, mais ils devraient assez vite être déclassés et retirés du service.    

En parallèle, l’effondrement de l’URSS et la montée de la Chine populaire se traduisent par de profondes recompositions des équilibres géopolitiques et géostratégiques mondiaux. Les stratèges du Pentagone à Washington décident donc d’un basculement du centre de gravité de la flotte des SNLE étasuniens de l’océan Atlantique vers l’océan Pacifique. Ce processus explique entre 2003 et 2005 le transfert de SNLE de la base navale de Kings Bay vers celle de Kitsap/Bangor, dans la région de Seattle dans l’Etat de Washington. La base navale de Kings Bay sert donc aujourd’hui de port d’attache à six SNLE. 

Une base sous-marine nucléaire : un immense complexe 

Comme le montre l’image, la base de Kings Bay est un immense complexe par sa taille (6.400 ha.), ses emplois directs (19.000) et indirects, les équipements et les fonctions réunies. Il faut en effet rappeler que les sous-marins de la classe Ohio, entrés progressivement en activité en 1981, mesure 170 m de long, 12,8 m de large, déplacent 18.750 tonnes et sont équipés de 24 tubes de missiles. Ce sont donc de très grosses unités navales. Les missiles balistiques Trident II D-5 à têtes nucléaires multiples ont une portée de 4.000 à 7.000 km. Nous sommes donc bien là au coeur de l’équilibre de la terreur entre puissances mondiales.       

On y trouve d’abord  toutes les installations nécessaires à l’accueil, à l’entretien, à la maintenance, à la réparation et à la refonte lourde de sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins. Elles se trouvent le long du bassin abrité par une presqu’île renforcée dans la partie ouest de la base. Ce processus est pris en charge par un département spécialisé, la TRF - Trident Refit Facility. Il gère les travaux, les approvisionnements (fournitures, pièces de rechange…), les stocks et les grands équipements. Le site de Kings Bay possède parmi les plus grandes cales sèches couvertes d’Amérique avec des bâtiments longs de 210 m de long, 30 m de large et 20 m de profondeur bien repérables sur l’image. On distingue aussi facilement trois quais de plus de 200 m de long donnant sur un bassin de 13 m profondeur de 12,8 m. 

On trouve ensuite le SWFLANT – pour Strategic Weapons Facility Atlantic – qui joue un rôle décisif en fournissant les missiles nucléaires stratégiques, les systèmes de guidage et composants du sous-système du lanceur d’un côté, les têtes nucléaires armant les ogives de l’autre. Dans le cadre des accords entre Londres et Washington, les SNLE britanniques de la classe Vanguard viennent régulièrement d’Ecosse dans la base navale de Kings Bay pour charger les Missiles Trident. On identifie bien sur l’image les installations dévolues au stockage des composants nucléaires qui s’étendent en arrière des installations de la TRF.  

On trouve enfin d’autres fonctions tout à fait essentielles. La TTF - Trident Training Facility est un centre technique de formation pour les sous-mariniers (simulateurs  d’accidents ou de feux, contrôle du navire et de la navigation, gestion des systèmes embarqués… ). L’Etat-Major assure non seulement le commandement de la flotte des SNLE qui lui sont rattachés mais aussi de toute la flotte sous-marine de l’Atlantique des Etats-Unis. On y trouve aussi les installations de la Magnetic Silencing Facility (MSF) qui permettent la démagnétisation des sous-marins des Etats-Unis et du Royaume-Uni e qui travaille avec des laboratoires de recherche sur les futurs systèmes magnétiques. 

On doit enfin souligner l’importance accordée à la sécurité des installations. Elle est assurée par des systèmes extérieurs et intérieurs de clôture parmi les plus sophistiqués qui protègent des intrusions éventuelles par voies terrestre, maritimes ou aériennes qui cloisonnent l’immense base en cellules spécialisées.  Le contrôle et la défense de la base sont assurés par un bataillon des forces de sécurité du Cops des Marines et par une unité spéciale des Gardes-Côtes. C’est un des territoires les plus sensibles et les mieux protégés au monde.

Enfin, comme le montre l’image, la base et son environnement immédiat accueillent  les logements pour les militaires et leurs familles et tous les services nécessaires (centre de santé, éducation, commerces, golfs…).  


Repères géographiques



Images complémentaires

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Cette image couvre la région littorale du Sud-Est des Etats-Unis, à la limite entre la Géorgie au nord et la Floride au Sud. On distingue particulièrement bien les dynamiques littorales (charge sédimentaire brune des rivières littorales et de la zone de contact). Au sud, la métropole de Jacksonville est bien visible avec la St Johns River dont on repère bien la masse sombre parallèle vers le sud au rivage. 40 km plus  au nord, la base navale sous-marine nucléaire de Kings Bay est elle aussi facilement repérable.  


Repères géographiques

 

D’autres ressources

Sur le site Géoimage : les grands bases sous-marines nucléaires stratégiques


Royaume-Uni - Faslane : la base navale sous-marine écossaise au rôle géostratégique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/royaume-uni-faslane-la-base-navale-sous-marine-ecossaise-au-role-geostrategique-0

Bretagne - Brest : une agglomération aux fonctions militaires stratégiques à la reconquête de son identité urbaine et maritime
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/bretagne-brest-une-agglomeration-aux-fonctions-militaires-strategiques-la-reconquete-de-0


Russie - Mourmansk, capitale arctique et port militaire stratégique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/russie-mourmansk-capitale-arctique-et-port-militaire-strategique

Russie - Petropavlovsk : la base navale du Kamtchatka au rôle géostratégique dans l’océan Nord-Pacifique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/russie-petropavlovsk-la-base-navale-du-kamtchatka-au-role-geostrategique-dans-locean-nord

Chine - Hainan : les bases navales de Yulin et Yalong, projection de puissance et conflits frontaliers en Mer de Chine méridionale
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/chine-hainan-les-bases-navales-de-yulin-et-yalong-projection-de-puissance-et-conflits


Sur le site Géoimage : les grandes bases navales du Mainland étasunien

Etats-Unis - Californie. San Diego : une des plus grandes bases militaires navales sur l’Océan pacifique
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/californie-san-diego-une-des-plus-grandes-bases-militaires-navales-sur-locean-pacifique

Etats-Unis - Kitsap-Bangor : la plus grande base sous-marine nucléaire stratégique au monde
https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/etats-unis-kitsap-bangor-la-plus-grande-base-sous-marine-nucleaire-strategique-au-monde

Etats-Unis - Norfolk/Portsmouth : le plus grand complexe militaire naval au monde sur l’océan Atlantique
Etats-Unis - Norfolk/Portsmouth : le plus grand complexe militaire naval au monde sur l’océan Atlantique

Bibliographie

Laurent Carroué : Atlas de la mondialisation. Une seule terre, des mondes, collection Atlas, Autrement, Paris, 2020. 

Laurent Carroué : Géographie de la mondialisation. Crises et basculements du monde, collection U., Armand Colin, Paris, 2019.

Contributeur

Laurent Carroué, Inspecteur générale de l’Education nationale

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