Chili / Argentine - Le Paso de los Libertadores, un haut col frontalier des Andes sur un corridor de développement majeur du Cône Sud

Situé entre Argentine et Chili, le Paso de los Libertadores, aussi appelé Paso del Cristo Redentor, est l’un des principaux cols qui permet de traverser les Andes sur l’une des dyades frontalières les plus longues d’Amérique du Sud. Situé dans de très hautes terres arides, ce col verrouille un axe routier majeur entre Santiago et Mendoza. Celui-ci voit son importance se renforcer progressivement du fait de la dynamique d’intégration régionale croissante du Cône Sud. Le renforcement de ce grand corridor de développement est à la fois un outil d’intégration et de développement qui justifie ainsi des aménagements colossaux afin d’améliorer l’efficacité du franchissement transandin, à plus de 3.000 m d’altitude, dans un milieu très contraignant.

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Légende de l’image

Au coeur des Andes, l'image du col frontalier de Paso de los Libertadores a été prise par le satellite Sentinel-2A le 3 mai 2020. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.

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Repères géographiques

Présentation de l’image globale

Le Paso de los Libertadores / Paso Cristo Redentor, une synapse essentielle au cœur des Andes, entre deux océans et deux métropoles, à plus de 3000 m d’altitude

Un haut col pour franchir la grande chaîne des Andes entre Mendoza et Santiago

Cette image présente un très vaste ensemble – composé de hauts plateaux, de chaînes et de massifs - qui se caractérise par trois éléments majeurs : l’absence quasi-complète de végétation et l’importance des phénomènes d’érosion sur des sols nus, d’où ces couleurs spectaculaires ; la présence d’une haute chaîne centrale de hautes montagnes couverte par endroit de glaciers ; en position centrale, un axe ouest/est bien visible qui traverse la région.

Nous sommes là dans la Cordillère des Andes, à la frontière entre l’Argentine, à l’est, et le Chili, à l’ouest. Au centre de l’image, à 3.175 m d’altitude, le Paso de Los Libertadores est le haut col qui permet de franchir la chaîne andine. Traversant la chaîne, il se trouve entre des sommets et massifs de très haute altitude : le Nevado del Plomo, qui culmine à 6.070 m. à une dizaine de kilomètres au sud et, surtout, l’Aconcagua, point culminant des Andes, du continent américain et de l’hémisphère austral à 6.962 m., au nord.

Le col se place aux échelles continentale et régionale sur un axe est-ouest majeur : l’axe N7/N60. C’est la route qui relie Mendoza, la métropole régionale argentine du piémont andin de 900.000 habitants, et Santiago du Chili, la capitale chilienne peuplée de près de 5 millions d’habitants. Les deux villes sont chacune situées à une grosse centaine de kilomètres du col.

Un milieu montagnard extrême : altitude, froid, aridité et étagement

Comme le montre bien l’image, cette partie du massif andin se caractérise par de faibles précipitations, déterminant ainsi un climat semi-aride froid dont témoigne le couvert de glace des hauts massifs. L’obstacle orographique constitué par les Andes créé d’ailleurs sur le versant argentin un climat d’abri particulièrement sec puisqu’il ne tombe, par exemple, que 223 mm d’eau/ an à Mendoza.
L’eau est rare sur le piémont, et le peuplement s’est structuré autour d’oasis alimentées par les rivières s’écoulant des Andes, comme celui de Los Andes bien visible à l’ouest de l’image. Du côté chilien, on identifie aussi la Laguna del Inca, près de laquelle se développe l’hôtel de Portillo, la plus ancienne station de ski sud-américaine dans laquelle ont été organisés les championnats du monde de ski alpin en 1966. Le lac est drainé par le rio Juncal, qui s’inscrit dans le bassin versant du Rio Aconcagua, qui se jette dans le Pacifique ; tandis que le versant Est est drainé par le Rio Mendoza, qui rejoint les Bañados de Guanacache.

L’étagement des milieux est ici très marqué. Ainsi, le col et son environnement sont situés au-dessus de la limite supérieure de la forêt. L’aridité et l’importance du gel expliquent la formation d’un désert d’altitude, caractérisé par la rareté de la végétation et un sol essentiellement formé de cailloutis dus à la gélifraction.

On discerne également la limite permanente des neiges, au-delà de 5.00m d’altitude, avec des formes glaciaires actives. Elles occupent néanmoins une surface relativement faible du fait des faibles précipitations et de l’aridité.

L’originalité de la frontière Argentine-Chili : l’une des plus longues dyades au monde longuement négociée

L’image est centrée sur la frontière entre l’Argentine et le Chili, qui s’allonge ici de façon méridienne. S’étirant sur 5.308 km depuis le tripoint avec la Bolivie au nord jusqu’à la Terre de Feu à l’extrême sud du continent, c’est l’une des plus longues dyades terrestres au monde, après la frontière Etats-Unis - Canada et la frontière Russie - Kazakhstan.

“Frontière longuement négociée” selon le géographe Sébastien Velut, elle est fixée en grande partie par le traité de 1881. Celui-ci aboutit à la définition d’un tracé qui recoupe globalement la ligne de crête et la ligne de partage des eaux dans les Andes, comme l’illustre clairement la situation sur l’image.

Plusieurs portions de cette frontière, en particulier au sud, restaient en suspens après 1881 : pour régler ce litige, la frontière fait l’objet d’un arbitrage sous l’égide du roi Edouard VII d’Angleterre et d’un accord signé en 1902. Le col tire d’ailleurs son nom - Paso del Cristo Redentor - d’une statue du Christ érigée à 3.800 m d’altitude pour célébrer symboliquement la paix entre ses deux Etats voisins.

Alors que les deux pays sont dirigés par de sanglantes dictatures - celle du général Pinochet (1973/1990) au Chili, celle de la Junte (1976/1982) en Argentine, ils se retrouvent au bord de la guerre en 1978 à propos de la définition du tracé de la frontière dans le canal de Beagle en Terre de Feu. L’intervention du pape Jean-Paul II met fin au conflit et débouche sur la signature d’un traité de paix et d’amitié en 1984 entre le Chili et une Argentine devenue démocratique, depuis la chute de la junte militaire après sa défaite dans la guerre des Malouines (1982) contre le Royaume-Uni.

Enfin, les litiges qui opposaient les deux voisins quant au tracé de la frontière en Patagonie sont résolus par l’accord de 1998, via une résolution à l’amiable ou sous arbitrage international. Et la frontière est donc très progressivement démarquée puis bornée au cours du XXe siècle. Mais des désaccords demeurent d’une part à propos du champ de glace de Patagonie du Sud et, d’autre part, à cause de revendications territoriales concurrentes sur le continent antarctique.

Une frontière très traversée s’inscrivant aujourd’hui dans une dynamique d’intégration bi-nationale et continentale

Malgré son caractère montagnard, cette frontière a toujours été poreuse, d’autant que le franchissement est facilité par de nombreux cols. Elle est historiquement franchie par les éleveurs et les populations autochtones le long des itinéraires des « chemins de L’Inca », qui fait référence au vaste réseau de plus de 22.000 km de chemins traversant les différentes régions de l’Empire inca aux XV-XVIe s., pour rallier sa capitale Cuzco, dans l’actuel Pérou, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Puis les réfugiés politiques, les voyageurs, les caravanes muletières, les contrebandiers... C’est du reste l’un des passages empruntés par les armées de José San Martin avançant vers l’ouest après avoir libéré l’Argentine pendant les guerres d’indépendances hispano-américaines (1810-1825), ce qui lui a laissé son nom de “Passage des Libérateurs”.

Cet axe majeur est aujourd’hui revalorisé dans le cadre de l’intégration régionale et a ainsi connu une forte progression de son trafic, surtout à partir des années 2000. La dynamique d’intégration tend en effet à s’approfondir depuis les années 1990 en Amérique Latine, au travers notamment des projets du Mercosur, marché commun fondé en 1991 par l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay - et auquel le Chili est associé, et associant les pays andins, et de l’Unasur depuis 2008, qui ambitionne de promouvoir un développement régional intégré.

Depuis 1991, Argentine et Chili ont d’ailleurs considérablement facilité le trafic transfrontalier en améliorant les infrastructures sur les principaux points de passage, dont le Paso de los Libertadores  : revêtement des routes, horaires élargis, accès aux postes-frontières facilités... Dans la même logique mais à plus petite échelle, l’IIRSA - iniciativa para la integracion de la infraestructura regional suramericana lancée en 2000 sous l’égide de la BID, la Banque Interaméricaine de Développement. Ce programme identifie en Amérique du Sud dix axes transversaux prioritaires : le Paso de los Libertadores constitue le noeud central de l’axe “Mercosur-Chili”, au coeur d’un des corridors bi-océaniques les plus dynamiques, reliant les façades pacifique et atlantique du sous-continent.

Zooms d'études

Zoom 1. Le col et le tunnel du Paso de Los Libertadores, point nodal d’un intense trafic est-ouest dans le Cône Sud

Le principal point de passage routier des Andes

Le Paso de los Libertadores s’inscrit donc dans l’axe Santiago  (Chili) - Mendoza (Argentine), et, à une échelle macro-régionale entre les ports de São Paolo (Brésil) et Buenos Aires sur l’Atlantique et Valparaiso sur le littoral pacifique. Ce passage est ainsi un itinéraire touristique assez fréquenté, aussi bien par les habitants de l’ouest argentin pour qui c’est la « route des plages », que pour les Chiliens aisés en villégiature dans la région de Mendoza, attractive pour ses vignobles et sa gastronomie.

C’est surtout de très loin le principal point de passage routier des Andes, par lequel ont transité en 2020 809 228 camions, soit 39% du trafic et 41% du tonnage franchissant la frontière Argentine - Chili, en faisant un axe de première importance.  Equipé d’une liaison ferroviaire jusque dans les années 1980, c’est aujourd’hui un passage exclusivement routier.

Un site aux fortes contraintes bien aménagées

La longueur et la difficulté du franchissement est visible sur l’image : nombreux lacets, plus nombreux du côté chilien qui présente la pente la plus raide, équipement des pentes contre les éboulements, sites de repos et d’accueil avec tous les services afférents…

 En particulier, les conditions météorologiques hivernales ont justifié la construction d’un tunnel de faîte percé juste sous le col en 1980. D’une longueur de 3,08 kilomètres, il permet de maintenir théoriquement une ouverture de l’axe toute l’année. Le complexe frontalier a été modernisé par de coûteux travaux de plus de 90 millions de dollars entre 2016 et 2019 afin de faire face à l’augmentation du trafic et accélérer le passage des formalités douanières.

La route reste néanmoins sous la menace de plusieurs dizaines de couloirs d’avalanche, et elle est fréquemment exposée à l’aléa des tempêtes de neige qui obligent à sa fermeture temporaire pendant l’hiver austral en juillet-août. Elles peuvent bloquer des centaines de camions de part et d’autre de la frontière ou les obliger à un long détour via le Paso Penhuenche à plus de 500 km au sud,  voire jusqu’au Paso Cardenal Antonio Samoré à environ 1500 km au sud avec un passage à 1305m d’altitude.

 Ces contraintes entravent considérablement les échanges ; d’autant plus que le trafic transfrontalier est concentré sur un petit nombre de points de passage dont Los Libertadores constitue de loin le principal. D’où des projets de doubler le tunnel actuel par un tunnel de base percé à plus basse altitude afin d’être accessible toute l’année, ou de développer les points de passages alternatifs. Mais l’ampleur des investissements nécessaires, couplé à la faiblesse relative du trafic - 4,8 millions de tonnes là où 53,8 millions de tonnes de marchandises transitaient par le col alpin du Brenner en 2018 à titre de comparaison - ont enlisé le projet. Un projet d’autant plus complexe à mettre en place dans le contexte des suites du scandale de corruption Odebrecht qui a éclaboussé une partie de la classe politique sud-américaine et remis en cause de nombreux projets d’infrastructures à échelle continentale.

Zoom 2. Los Andes : un oasis de piémont et sa petite ville

A l'ouest de l’image au milieu de hauts plateaux arides apparait un petit bassin intramontagnard densément mis en valeur. La région bénéficie en effet des apports en eaux du Rio Aconcagua et de ses affluents qui sont alimentés par la fonte des neiges et des glaces de la haute chaine centrale.  

A l’échelle régionale, la vallée du Rio Aconcagau appartient au système des vallées transversales est-ouest, les Valles transversales, qui organisent une partie du territoire chilien. Long de 142 km et drainant un bassin de 7.200 km2, le Rio Aconcagua prend sa source au pied du massif du même nom, est alimenté par le Rio Juncal et le Rio juncalillo pour se jeter dans l’océan Pacifique au nord du port de Valparaiso.   

A l’échelle locale, le basin agricole est dominé par la ville de Los Andes, située à 820 m. d’altitude et qui compte 68.000 habitants. Avec 55 hab./km2, la densité de la commune contraste fortement avec les espaces désertiques de sa périphérie. Malgré 400 mm de précipitation par an, ce bassin en position d’abri connait un climat de transition marqué par une longue saison sèche de six mois et des étés parfois très chauds (35°C). Les activités agricoles très visibles sur l’image seraient donc difficiles si elles ne bénéficiaient d’un vaste système d’irrigation organisés par de nombreux canaux. On y trouve aussi le siège de la division Andina de la firme chilienne Codelco qui pilote une mine de cuivre située dans la vallée du Rio Blanco employant 1.700 salariés (hors image).
   

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Zoom 3. L’Aconcagua : le paradis de l’alpinisme du Cône Sud

Comme le montre bien l’image, la frontière entre le Chili et l’Argentine passe sur la chaîne séparant les bassins hydrographiques de l’océan Pacifique, à l’ouest, de l’océan atlantique, à l’est. Ces choix expliquent que le massif de l’Aconcagua soit éloigné de treize kilomètres de la frontière internationale et se trouve donc entièrement en territoire argentin. Santiago du Chili se trouve à 110 km au sud-ouest et Mendoza à 130 km à l’est.    

Très visible sur l’image, l’Aconcagua – qui appartient à la Cordillère centrale des Andes ou Cordillière frontalière (Cordilla del Límite) - est le point culminant à la fois des Andes, du continent américain et de l’hémisphère austral à 6962 m. Il est entouré de très hauts sommets comme le Cerro Cuerno (5462 m.) ou le Cerro Mirador (5500 m). Malgré l’aridité de la région, il est du fait de l’altitude cependant couvert d’un appareil glaciaire assez modeste, tels le glacier Horcones inférieur qui se déploie au sud-est mais est largement recouvert de matériaux détritiques. Le massif est entouré de deux vastes vallées qui rendent le massif très perméable et donc facilement accessible : celle du Rio Horcones au sud, celle du Rio de la Vacas à l’est, deux émissaires du Rio Mendoza qui se jette dans l’Atlantique.

Vaincus en 1897 par un alpiniste suisse, le massif de l’Aconcagua est un des grands pôles de l’alpiniste, ou ici de l’andinisme, en Amérique du Sud durant l’été australe de décembre à juin. Comme en témoignent les trente-trois voies d’accès, les refuges, les bivouacs d’altitude ou le cimetière argentin qui recueille les morts, la mise en valeur touristique est importante bien que les effectifs totaux annuels demeurent sans commune mesure avec l’Himalaya, les Alpes ou l’Amérique du Nord. Si son ascension par la voie normale Nord est relativement facile techniquement, les principales difficultés résident à la fois dans sa très haute altitude, qui exige donc une très bonne condition physique et une adaptation de l’organisme afin d’éviter tout accident, et des phénomènes climatiques parfois instables (très forts vents jusqu’à 250 km, forts contrastes thermiques, chute brutale des températures…). Pour réaliser son ascension, il convient d’obtenir un permis des autorités gérant le Parc provincial de l’Aconcagua - créé en 1983 et qui s’étend sur 71.000 ha., - à Mendoza, dont le prix varie sensiblement selon la saison.  

Zoom 4. Le massif du Nevado del Plomo au sud : la grande mine de cuivre de Los Bronces

Cette image couvre la région qui s’étend au sud du Paso de Los Libertadores. Elle est organisée par le massif du Nevado del Plomo, qui atteint 6070 m., dont la première ascension date de 1910 et qui est bordé à l’est par la grande vallée du Rio El Plomo. Il est complété à l’ouest par le Nevado Juncal, de 5953 m. et dont la première ascension date de 1911, et par le Cerro El Plomo de 5424 m. d’altitude. On retrouve là aussi, comme sur le versant nord, un appareil glaciaire non négligeable et assez actif. Cependant, cette région et ces sommets demeurent encore très largement à l’écart des activités touristiques, sont sous-équipés et déserts et fonctionnent comme une marge montagnarde pour l’instant largement délaissée.    
 
Pour autant, il convient de relever la présence d’une grande mine au centre-ouest de l’image côté chilien. Il s’agit de la mine de cuivre et de molybdène de Los Bronces dont les immenses cavités sont très visibles de l’espace. Ce complexe minier appartient à la très grande transnationale Anglo American. Originaire d’Afrique du Sud mais ayant déplacé son siège social à Londres il y a quelques années, c’est l’un des plus importants acteurs miniers au monde. A partir de ces bases historiques en Afrique du Sud, elle est aujourd’hui un vaste conglomérat très diversifié et pour lequel l’Amérique du Sud - en particulier le Chili - est un pôle productif important.

Le minerai extrait à ces hautes altitudes est transporté sur 56 km par un « minéroduc » jusqu’à l’usine de transformation du minerai de Las Tórtolas. En 2019, cette immense enclave minière produit 295.984 tonnes de cuivre et emploie 5.300 salariés. C’est l’un des plus grands pôles d’emplois de la région qui est donc fortement insérée dans la mondialisation. Ces minerais sont en effet exportés par les ports chiliens dans le monde entier, en particulier vers la Chine qui consomme la moitié du cuivre produit dans le monde et qui est le 1er client du Chili.

Image complémentaire

La chaîne des Andes et son piémont entre le haut col et Santiago du Chili, bien identifiable au sud-ouest de l’image

D’autres ressources

Anne-Laure Amilhat-Szary, “L’intégration continentale aux marges du Mercosur”, Revue de géographie alpine, 2003/3

Alejandro Fabian Sweitzer, Intégration régionale et aménagement du territoire dans le Mercosur : frontières, réseaux et dynamiques transfrontalières (thèse), 2000

Sébastien Velut, « Argentine – Chili : Une si longue frontière », Confins [En ligne], 7 | 2009, mis en ligne le 31 octobre 2009, consulté le 04 mars 2021. URL : http://journals.openedition.org/confins/6095

Sébastien Velut, “Chili-Argentine, une frontière négociée”, TDC n°1127, 2020, p. 18-21

Site de l’IIRSA : http://www.iirsa.org/

Contributeur

Proposition : Clara Loïzzo, professeure de chaire supérieure, lycée Masséna de Nice

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